vendredi 27 mars 2009

ABC (Chelles - 77)


Voici un petit cinéma à l'allure bien provinciale, qui semble malheureusement bien endormi dans une petite rue tranquille de Seine-et-Marne...


Je ne possède hélas pas d'informations sur l'histoire de ce lieu, je sais juste d'après mon annuaire Bellefaye 1969 que le cinéma s'appelait à cette époque le "Rigoletto", et même bien plus tôt si l'on se fie à l'ancienne carte postale ci-dessous, et qu'il comprenait une salle unique de 530 places.

 Photo libre de droit (domaine public)

Espérons que l'ABC de Chelles (77) puisse un jour se réveiller !

Mise à jour du 8 novembre 2020 : l'ancien cinéma est actuellement à louer par son propriétaire via une agence immobilière, pour une activité artistique ou culturelle exclusivement. Les fauteuils et l'écran ont été démontés, ainsi que les appareils de projection.


Localisation : Chelles (77) - 16, avenue des Abbesses

Merci à Pascal, déjà contributeur de mon blog sur les murs peints, qui m'a envoyé les deux photos récentes.


13 commentaires:

  1. il appartient à Mme Maillet habitante de chelles(77) ,elle possède également les mur du cosmos (chelles) et vient de vendre celui de lagny sur marne. j'ai visité l'abc il y a quelques mois, tout est encore à l'intérieur, des fauteuils jusqu'à la cabine (v9 double poste).

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    1. Et bien à ce jour,les deux projecteurs 35/70 mm ont mystérieusement disparu...il ne reste que les pieds.Bizard ? non ?

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  2. Merci pour ces précisions !

    Tant que la salle et la cabine restent en état il y a de l'espoir !

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    1. La cabine est vide de source très bien informée à ce jour 11 mai 2013.

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  3. nous serions intéressé pour remettre en service ce cinéma, j'aurais besoin des coordonnées de Madame MAILLET propriétaire, merci d'avance

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    1. Je pense qu'il y a une erreur au sujet du nom de la propriétaire de ces lieux,qui s'avère être une amie.

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  4. Bonjour,
    aux dernières nouvelles et depuis de très nombreuses années la propriétaire de cette salle n'est pas la personne citée.
    De plus après vérification la cabine de projection est vide.

    JEAN-MINEUR

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  5. en 1970 le Rigoletto (on y rigole de trop) le gérant était Mr Grapin

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    1. Pour continuer sur cette lancée avec les blagues de notre jeunesse :
      Au PALACE ( rue Gambetta ) il y a trop de places...
      Au MAJECTIC ( rue Gustave Nast ) il y a trop de moustiques...

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  6. C'est dans ce cinema que jacques Higelin a fait sa premiere apparition publique
    Temoignage ici : https://www.franceinter.fr/emissions/jacques-jacques-higelin/jacques-jacques-higelin-01-juillet-2018

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  7. Mais oui ce cinéma s'appelait le Rigoletto déjà dans les années 50, j'y accompagnais mes parents quand le programme convenait à mon très jeune âge, c'était en 53 et 54, après nous avons quitté Chelles.

    Et c'est au Majestic que j'ai vu le couronnement d'Elizabeth II...

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  8. En fait, ce cinéma était exploité par Monsieur René Lelievre également propriétaire du PALACE et de l'Apollo de Pontault-Combault.
    Fin des années 70 début 80, monsieur Lelievre à construit un immeuble d'habitation et créa les 2 Salles actuelles COSMOS ( l'idée lui était venue après l'ouverture du SIDERAL à Meaux ). Nous étions régulièrement en contact car je lui assurais la programmation des séances de minuit du samedi.
    Sauf erreur il est aussi à l'origine des la création des 3 salles actuelles de Lagny.
    René Lelièvre est décédé depuis 15 ou 20 ans

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  9. Pour la petite histoire noire, le 6 mai 1944, le propriétaire du Rigoletto, Georges Fenié, a été assassiné chez lui en rentrant du travail pour le contenu de la caisse par trois hommes en uniforme de la Waffen S.S. !
    Mme Fenié, agressée et violemment battue, a survécu à l'attaque et put, six ans plus tard, identifier les criminels, tous en prison pour faits de collaboration (ils étaient bien S.S. et déserteurs au moment des faits) : l'un d'eux, André Cornil, avait été leur aide-projectionniste avant-guerre !
    Si le troisième homme, Hénon, Belge, ne sera pas extradé et purgera vingt ans de prison dans son pays, les deux Français, auteurs réels du meurtre, Cornil et Dufrenel, seront condamnés à la peine de mort et guillotinés à Melun en 1951.

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