lundi 30 mai 2011

Ecoles Cinéma Club (Paris 5ème)

 
Mise à jour du 9 décembre 2019 : depuis le 5 juin 2019, le cinéma a été rebaptisé "Ecoles Cinéma Club" après fermeture pour rénovation.
 

Mise à jour du 1er octobre 2017 : depuis le 5 juillet 2017, l'ancien cinéma de Jean-Pierre Mocky a été racheté par le propriétaire du cinéma "Christine 21", et a été rebaptisé "Ecoles 21". 

Capture d'écran Google Maps


L'ancien cinéma "Action-Ecoles" a ouvert ses portes en octobre 1977, créé sur l'emplacement d'une librairie et d'une agence de voyages.

La salle 1


Il comprend une salle de 120 places, située en au sous-sol et à laquelle on accède par un bel escalier de marbre situé à droite de la caisse, très rétro avec son Hygiaphone !

La deuxième salle de 100 places se situe en rez-de-chaussée, à gauche de la caisse.



Dès l'origine, l'une des deux salles, baptisée "Nickel-Ecoles", proposait pour un prix réduit très attractif une sélection de grands classiques américains.

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Au temps du "Nickel-Ecoles", en juillet 1980...

En 1982, les deux salles sont regroupées sous la bannière "Action-Ecoles".

Racheté en 2011 par le cinéaste-exploitant Jean-Pierre Mocky, ce cinéma (qui était l'un des deux survivants du circuit Action), rebaptisé le "Desperado", propose depuis le mois d'avril dans l'une de ses deux salles la filmographie du nouveau propriétaire, alors que la seconde programme toujours le meilleur du cinéma américain de répertoire, en version originale, of course !



Photo © LPLT / Wikimedia Commons, mai 2011 - Licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0

Le "Desperado" en octobre 2011 - Photo © Nian86 / Wikimedia Commons -  Licence Creative Commons paternité – partage à l’identique 3.0 (non transposée)

Localisation : Paris 5ème - 23, rue des Écoles

 

vendredi 27 mai 2011

Bretagne (Saint-Denis - 93)

Photo libre de droit (domaine public)

Cet établissement de Saint-Denis, en banlieue nord de Paris, a commencé sa carrière en 1908, sous le nom de "Cinéma Pathé".

Il a été construit par la société Cinéma-Exploitation, qui possédait déjà à son actif à cette époque une douzaine de salles à Paris.

Cette salle au confort et à l'aménagement très rudimentaires, à l'instar de tous les autres cinémas exploités par cette société, pouvait accueillir 850 spectateurs.

Au temps du Kursaal... - Photo libre de droit (domaine public)

Ce cinéma, rebaptisé par la suite du nom de "Kursaal" puis de "Bretagne", a continué de longues années sa vocation de cinéma populaire de quartier, avant de fermer définitivement ses portes à la fin des années 70.

De nos jours, une parfumerie occupe les lieux, et sa façade caractéristique est restée miraculeusement préservée !

Capture d'écran © Google Maps

Localisation : Saint-Denis (93) - 25, rue Catulienne


dimanche 22 mai 2011

Ciné-Nord (Paris 10ème)


Créé en 1939 face à la Gare du Nord, le Ciné-Nord était un cinéma proposant des films populaires en version française.

La salle comportait 300 places.

Vers le milieu des années 70, le Ciné-Nord n'échappe pas à la vague pornographique qui submerge les salles du 10ème arrondissement...

A cette occasion, la salle est divisée en deux (114 et 176 fauteuils).

De nos jours, l'établissement subsiste, mais peut-on encore parler de cinéma ?

 Ambiance crépusculaire en 1996... à cette époque existait encore la belle enseigne "Ciné Nord" en relief !

Certes, le nom a été conservé, et la façade annonce encore la présence d'une salle de "cinéma permanent", le reste de l'établissement ayant été transformé en sex-shop et cabines de projections individuelles...

Cet établissement a la particularité de présenter deux façades, puisqu'une deuxième entrée existe sur le boulevard Magenta.

 La seconde entrée située sur le Boulevard Magenta
 
Mise à jour du 10 janvier 2016 : après sa vente en octobre 2013 et quelques mois de travaux, un théâtre de deux salles a remplacé l'ancien cinéma : le Théâtre de la Boussole, qui a ouvert ses portes le 14 février 2014. 

Capture d'écran © Google Earth


Localisation : Paris 10ème - 29, rue de Dunkerque et 126, boulevard Magenta

  

mardi 17 mai 2011

Studio 28 (Paris 18ème)

Photo © LPLT / Wikimedia Commons, juin 2010 - Licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0


Ce petit cinéma situé dans une rue étroite qui dévale la Butte Montmartre est un lieu mythique !

Comme son nom l'indique, c'est le 10 février 1928 qu'est inauguré cette nouvelle salle, construite sur l'emplacement d'un cabaret de chansonniers.

Elle possède un balcon, et peut accueillir alors 400 spectateurs.

C'est une salle d'avant-garde, qui propose des films très audacieux : le premier film chinois diffusé en France est projeté dans cette salle

En 1930, le Studio 28 entre à la rubrique des faits divers, après le saccage de l'établissement qui fait suite à la projection du film controversé "L'âge d'or" de Luis Buñuel, qui sera saisi et interdit de diffusion !

Le propriétaire se voit contraint de se séparer de la salle, qui est vendue en 1932 à un exploitant américain, qui spécialise la salle jusqu'en 1939 dans les films burlesques (Marx Brothers, W.C. Fields...) projetés en version originale.

En 1948, un nouveau propriétaire reprend la salle, devenue non conforme et qui sera même fermée par la commission de sécurité.

Après de nombreux travaux, et notamment l'installation de luminaires dessinés par Jean Cocteau, une salle flambant neuve de 212 places est inaugurée en février 1950, et le Studio 28 redevient un haut lieu de l'Art et Essai.


En 1969 est inaugurée une nouvelle formule baptisée "Promotion du Cinéma" qui propose un film différent par jour, avec une avant-première tous les mardi soir, et de nombreux débats.

La salle en 1950 - Photo © La Cinématographie Française

 La façade en 1995


Modernisée en 1993 (écran large, son dolby stéréo), puis rénovée très récemment avec un confort augmenté et une capacité ramenée à 170 fauteuils, le Studio 28 continue de nos jours sa vocation de cinéma Art et Essai de quartier, proposant une dizaine de films par semaine.


Localisation : Paris 18ème - 10, rue Tholozé


samedi 14 mai 2011

Champo (Paris 5ème)


Ouvert en 1938 sur l'emplacement d'une ancienne librairie, à l'angle de la rue des Ecoles et de la rue Champollion en plein cœur du quartier latin, le Champo se compose à l'origine d'une salle de 150 places.

En 1941, un incendie ravage la cabine de projection.

Le propriétaire achète l'appartement surplombant la salle, et y installe une nouvelle cabine de projection, située au-dessus de l'écran.

Par un procédé très original et unique en Europe, le faisceau de projection est envoyé par un système de périscope sur un miroir situé en fond de la salle, puis restitué sur l'écran !

Au milieu des années 50, le propriétaire rachète un cabaret situé en sous-sol du cinéma, et le transforme en une deuxième salle de 110 places baptisée "Actua-Champo", avec une entrée et un hall distinct, consacrée aux actualités comme son nom l'indique !

La foule se presse pour cette reprise de "Jeux interdits" dans les années 60 ! - © Bonnel Photo / Photographie publiée avec l'aimable autorisation de Monsieur Maurice Bonnel

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Cette situation perdure jusqu'à la fin des années 70, où l'Actua-Champo - qui avait abandonné depuis longtemps les actualités - devient la salle n°2 du Champo, avec un hall devenu commun.

Le cinéma dans les années 90, avant rénovation

Ce cinéma a failli disparaître à l'aube de l'année 2000, le propriétaire de l'immeuble ne souhaitant pas renouveler le bail et préférant vendre l'emplacement pour faire place à une banque... rentabilité oblige !

Mais c'était sans compter sur une mobilisation sans précédent de tous les amoureux de ce haut lieu de la cinéphilie, qui a conduit à une inscription au titre des monuments historiques (arrêté du 10 avril 2000) du cinéma "Le Champo".

L'inscription est en totalité, façades et salles, ce qui est très important et rare, car cela garantit la pérennité de l'activité !



Par le biais d'une restauration récente, la façade a retrouvé son aspect originel, et nul doute que ce joyau va continuer pendant très longtemps à illuminer ce quartier latin, qui est hélas devenu au fil des ans le royaume de la fringue et de la malbouffe, au détriment des lieux de culture, salles de cinémas, librairies... qui se réduisent comme peau de chagrin !

La salle 2 - Photo Kotivalo, juillet 2006 / Wikimedia Commons -  Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)

Localisation : Paris 5ème - 51, rue des Écoles

Merci à Marc.

  

samedi 7 mai 2011

Variétés-Parisiennes (Paris 15ème)

Photo libre de droit (domaine public)

Le cinématographe fait sa première apparition en novembre 1907 dans ce café-concert de la rue de la Croix-Nivert.

Cette tentative reste très marginale au regard de l'activité de music-hall qui caractérise alors ce lieu, bâti en 1905 en lieu et place d'un grand bal-restaurant, le "Salon de la Victoire".

C'est en 1934 que le cinéma s'empare définitivement des lieux, après un intermède consacré au théâtre à partir de 1928.

La salle comportait 733 places, et disposait d'une scène de 8 mètres par 5.

Ayant curieusement toujours conservé leur appellation d'origine, les "Variétés-Parisiennes" ferment définitivement leurs portes à la fin de l'année 1969, avant d'être hélas démolies et remplacées par un immeuble d'habitations et commerces...

Localisation : Paris 15ème - 17, rue de la Croix-Nivert

 

dimanche 1 mai 2011

Eden (Nice - 06)

Le cinéma en 1939 - Photo libre de droit (domaine public)

Ce petit cinéma du quartier Lavalière a ouvert ses portes en 1928, sous le nom de "Cinéma-Etoile".

Au début de sa carrière, il change régulièrement d'identité ("Cinéma des Fleurs" en 1932, puis "Roxy" en 1934), avant de prendre son nom défitif d'"Eden" en 1939 à la veille de la seconde guerre mondiale.

Cette salle de 300 places ferme définitivement ses portes en 1971.

De nos jours, l'emplacement du cinéma est occupé par un snack-bar, la marquise étant toujours visible...

Capture d'écran © Google Maps

Localisation : Nice (06) - 57, boulevard René-Cassin