mercredi 28 décembre 2022

Gaîté-Boulevard (Paris 2ème)

 

Ce cinéma disparu situé sur les Grands Boulevards a commencé son activité le 20 décembre 1967 avec le dessin animé "Cendrillon" de Walt Disney, sous le nom d'"Argos".

Il possédait une salle en sous-sol de 350 places, équipée pour le 70 mm, et voisinait avec un restaurant-snack ouvert en même temps que le cinéma.

L'établissement se spécialise rapidement vers les westerns à l'italienne, en mettant à l'affiche de longs mois les premiers films de Sergio Leone, avant de s'orienter vers les films du tandem Bud Spencer / Terence Hill.

Le 28 avril 1982, l'Argos se transforme en un complexe de deux salles et devient le "Gaîté-Boulevard".

De concert avec le "Gaîté-Rochechouart", il propose des doubles programmes westerns et kung-fu.

Le cinéma ferme définitivement ses portes le 18 novembre 1986 au moment de l'hécatombe des salles de cinéma populaires, et le lieu est transformé en discothèque.

Une librairie occupe de nos jours le bâtiment longtemps resté muré.

Localisation : Paris 2ème - 25, boulevard Poissonnière

 

1 commentaire:

  1. Souvenons nous d'une courte scène du "Père Noël est une ordure " : en rejoignant la farfelue équipe , Katia/ Clavier marche quelques instants devant le Gaité Boulevards projetant ce soir là , clin d'oeil à une précédente réplique, des films avec Charles Bronson .
    Je passais souvent devant l'Argos dans la période Hill/Spencer sans l'avoir jamais fréquenté ( et avec combien de regrets aujourd'hui ! ) et me souviens que " Cul et chemise " était resté très longtemps à l'affiche et repassait souvent . Et leurs premiers westerns ressortaient avec chaque fois des titres différents . Cà n'avait pas l'air de rebuter le public et j'ai connu des amateurs qui allaient régulièrement prendre un moment d'optimisme à revoir les castagnes rigolardes du duo .
    J'ai par contre un peu fréquenté la salle après sa transformation pour les doubles - programmes . Pas trop de souvenirs de l'endroit, sinon que c'était sympathique et bien tenu. Il me semble que , à l'instar de son homonyme le Rochechouart, c'était une salle en haut une salle en bas, mais en beaucoup plus agréable et confortable. Il est vrai que la rénovation était récente et, dans la géographie parisienne des cinémas, passé le Rex , les salles étaient d'un meilleur standing que dans le dixième ou le dix-huitième . Ce n'est malheureusement pas ce qui aura donné une plus longue vie à ce Gaité . Restent ces quelques secondes du " Père Noêl "....

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