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dimanche 1 février 2015

Club Vidéo Gay (Paris 18ème)

Au temps glorieux du "Colorado" en avril 1973, avec au programme  "La tarentule au ventre noir", un film de Paolo Cavara -  Photo © Roger-Viollet / http://www.parisenimages.fr/

Avant de s'orienter vers le cinéma pornographique, il est bon de se souvenir que cet établissement fut pendant de nombreuses années la seule salle de cinéma parisienne spécialisée dans les films d'horreur et d'épouvante !

C'est en juillet 1959, à l'emplacement d'un ancien commerce, que naquit le "Colorado", un cinéma de 220 places réparties entre un orchestre de taille modeste, surnommé la "crypte" par les habitués des lieux, et un balcon.

Au tout début de sa carrière, le cinéma propose une programmation de films comiques.

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Puis sa vocation "horreur et épouvante" prend naissance...

Pour bien se démarquer des cinémas traditionnels, le "Colorado" arbore alors une façade extraordinaire à base de décors macabres !
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Le "Colorado" en avril 1973 -  Photo © Roger-Viollet / http://www.parisenimages.fr/

Le hall d'entrée n'était pas en reste, avec notamment la présence d'un véritable cercueil !

Pendant de longues années le cinéma sera donc le temple du cinéma d'épouvante, avant de s'orienter en 1974 pendant quelques mois vers le film de karaté, autre genre en vogue dans le quartier...

Puis il revient vers le cinéma d'épouvante, proposant alors deux films au même programme.

Hélas, le cinéma change de propriétaire à la fin de l'année 1977, et intègre le circuit pornographique "Alpha-France" en devenant au début du mois de janvier 1978 le cinéma "Alpha-Blanche"...

La magnifique façade, qui avait connu trois versions différentes depuis la naissance du cinéma, disparaît alors à tout jamais !

A la fin du mois de décembre 1982, le cinéma laisse la place à un établissement "gay" proposant des projections vidéos, le "Club Vidéo Gay".

Puis au cours des années 90, l'établissement devient un "théâtre" pornographique, toujours d'actualité de nos jours malgré plusieurs changements d'enseignes.

 La façade en 2008 - Capture d'écran © Google Maps

La façade actuelle - Capture d'écran © Google Maps

Localisation : Paris 18ème - 80, boulevard de Clichy

 

mercredi 23 janvier 2013

Club Vidéo Gay (Nice - 06)

Remerciements Klaus Weber - allekinos.com

Aujourd'hui occupé par un théâtre, ce bâtiment abritait l'ancien cinéma "Rex" qui avait ouvert ses portes en 1934.

Il proposait dès l'origine des films en seconde exclusivité, permettant ainsi une poursuite de la carrière de films diffusés plus tôt dans des établissements prestigieux de la ville, comme la salle toute proche de l'Escurial.

L'établissement, qui pouvait accueillir 450 spectateurs, se tourne au cours des années 70 vers le cinéma pornographique.

Evoluant au fil des ans vers une programmation "homos", il en devient un haut-lieu de cette communauté et change tout naturellement de nom en 1979 : l'ancien cinéma "Rex" est rebaptisé "Club Vidéo Gay", jusqu'à sa fermeture définitive à la fin des années 80.

En décembre 1994, il devient le "Théâtre de la Cité", un établissement très dynamique de la vie culturelle niçoise.

Localisation : Nice (06) - 3, rue Paganini

 

samedi 21 janvier 2012

Club Vidéo Gay (Paris 6ème)


C'est au numéro 24 de la rue du Dragon qu'a ouvert en 1963 un nouveau cinéma, logiquement baptisé le "Dragon", créé et dirigé par le cinéaste Claude Makowski et le célèbre exploitant parisien Boris Gourevitch.

Aménagé au rez-de-chaussée et au premier étage d'un immeuble du XVIIème siècle, en lieu et place d'un ancien hôtel, il comportait une salle de 350 places, toute en longueur (24 mètres de longueur pour seulement 6 mètres de largeur !).

Le "Dragon" veut casser les codes de l'exploitation alors en vigueur, tant au niveau de la décoration (disparition de la sacro-sainte couleur rouge...) que de la programmation (plus d'actualités ni de publicités, le film seul est diffusé de 14h00 à 02h00 du matin...).

Spécialisé à ses débuts dans le cinéma d'art et essai, mais se retrouvant trop excentré de ses homologues du quartier latin, le "Dragon" s'orientera vers la fin des années 70 vers la pornographie "gay", devenant le "Dragon Club Vidéo Gay".

Il finira même par perdre toute référence au mot "Dragon" , et c'est le 14 janvier 1986 que le "Club Vidéo Gay" fermera définitivement ses portes...

Un supermarché spécialisé dans les produits surgelés occupe aujourd'hui les lieux, dont il ne reste plus comme trace du passé que la belle verrière de l'étage, et les deux sorties de secours situées de part et d'autre de l'entrée.

Localisation : Paris 6ème - 24, rue du Dragon