Ce cinéma savoyard a débuté son activité au début des années 1930, sous le nom de "Studio 34".
En activité, fermées ou disparues... hommage aux salles de cinémas !
Il possède 3 salles (150, 63 et 70 fauteuils).
Racheté par le circuit "Mégarama" en octobre 2022, c'est sous cette enseigne qu'il continue sa carrière.
C'est aujourd'hui un cinéma à la programmation orientée "Grand public".
Localisation : Orange (84) - 11, impasse du Parlement
Merci à Laurent.
Cet établissement a ouvert ses portes en octobre 1978.
Classé Art et Essai, ce cinéma indépendant possède 4 salles (143, 125, 115 et 73 places).
Localisation : Annecy (74) - 2, place Sainte-Claire
Merci à Bernard Bastide.
Au début des années 80, l'établissement est transformé en complexe de 3 salles (166, 120 et 90 places) auquel sera ajoutée une 4ème salle de 342 places en 1993.
L'ancien cinéma en octobre 2020, venant d'être vendu - Capture d'écran © Google Maps |
Article rédigé par Michaël Benture, merci à lui !
Au 36 rue de France à Nice, se trouvait jusqu'au mois de janvier 1970, date de sa fermeture définitive, un très beau et chic cinéma, du nom tout aussi prestigieux de WINDSOR.
S'il fut connu un temps sous cette dénomination, il ouvrit cependant en 1942 sous le nom de cinéma ELYSEE, dans les locaux (une fois n'est pas coutume à Nice), mitoyens à une galerie marchande.
C'est en 1948 qu'il prend le nom de WINDSOR, bénéficiant à cette occasion, d'un rafraîchissement ainsi que d'améliorations techniques dans sa cabine de projection.
D'une capacité de 430 fauteuils répartis entre un orchestre et un balcon, il devient en 1959 le RUHL en référence à un célèbre palace de la Promenade des Anglais toute proche.
Un an seulement après, il est renommé le RULY, nom qu'il conservera jusqu'à sa fermeture qui interviendra après une vaine tentative de programmation Art et Essai.
Il sera par la suite,
transformé en dancing pour la salle à proprement dite, et en magasin de tissus
pour le balcon.
L'année 2024 aura été tragique pour l'une des plus belles salles parisiennes, à l'occasion de la fermeture définitive le 13 juin de l'UGC Normandie, l'avant dernier cinéma en activité de l'avenue des Champs-Elysées...
Beaucoup, comme moi, ne s'en remettent pas et se demandent encore pourquoi rien n'aura pu être sérieusement entrepris pour sauvegarder ce joyau !
Ma dernière visite aura été le dimanche 9 juin, pour la projection du film "Interstellar"...
Aujourd'hui un rideau (rouge) masque pudiquement l'accès à l'ancien cinéma...
"Ciné-Façades" souhaite malgré tout une excellente année 2025 à tous ses fidèles contributeurs et lecteurs, un millésime qui devrait voir l'ouverture de nouvelles salles ainsi que la renaissance de certaines !
C'est sous la houlette d'un nouvel exploitant que l'activité cinématographique a repris ses droits dans ce quartier du front de Seine.
Construit sur 3 niveaux, cet établissement à la pointe de la technique (équipements 4DX, ScreenX, Dolby Cinéma et Onyx CinemaLed) est composé de 10 salles (199, 154, 154, 154, 154, 232, 131, 172, 138 et 386 places) pour un total de 1874 fauteuils.
Ce cinéma d'exclusivité propose la version originale pour tous les films étrangers.
Localisation : Paris 15ème - 7, rue Linois
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Captures d'écran © Google Maps |
Voici un nouvel article proposé par Michaël Benture, fidèle lecteur et contributeur de "Ciné-Façades", un grand merci à lui !
Au 43 rue Dabray, soit en plein cœur du quartier Gambetta à Nice, se trouvait jadis, le cinéma le "Gambetta", une coquette salle de 400 fauteuils.
Initialement dénommé lors de son ouverture dans les années 20-30, "Cinéma de la Cité Marchande", puis cinéma "Cocorico" et enfin "Gambetta", il était installé, comme son nom de baptême l'indique dans des locaux mitoyens à la cité marchande Dabray aujourd'hui disparue.
Le cinéma "Gambetta", fut une salle de quartier populaire et très fréquentée jusqu'à sa fermeture définitive vers 1973-74.
L'entrée du cinéma, bien que modifiée est toujours visible.
Et la salle toute en longueur, longe toujours la petite voie ferrée qui débouche sur le passage à niveau à quelques mètres du cinéma.
Au dessus de ce dernier, se trouve l'immeuble dénommé le "Dabray".
L'entrée du cinéma qui était surmontée d'une marquise arborant jadis en grosses lettres lumineuses le nom du cinéma et d'un fronton, le tout abritant les belles affiches peintes du film en cours, se trouvait quasiment juste à côté de l'entrée de ce fameux immeuble.
Aujourd'hui un laboratoire occupe une partie de ce qui fut jadis la salle de spectacles.
Le Rex en août 2012 - Capture d'écran © Google Maps |
Ce bâtiment avait été inauguré deux mois plus tôt, et il accueillait au premier étage une salle de spectacles en gradins dans laquelle cette séance cinématographique s'était déroulée.
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La Maison des Œuvres de la Paroisse Notre-Dame - Photo libre de droit (Domaine public) |
Le 7ème art devient de plus en plus prépondérant dans la salle, qui devient un cinéma à part entière en octobre 1938 sous le nom de "Lux".
Devenu le "Rex" en 1943, le cinéma poursuit son activité de longues années avec sa salle de 420 places, à laquelle s'ajoute une deuxième salle le 1er décembre 1982, puis une troisième l'année suivante.
En 1999, une réfection complète de la salle 1 est effectuée, avec le remplacement des projecteurs argentiques par des appareils numériques.
En 2000, un hall d'entrée vitré est construit.
Suite à la construction et à l'ouverture le 30 novembre 2016 d'un nouveau complexe de 5 salles (850 places), le "Rex" cesse en parallèle définitivement son activité.
De nos jours, des bureaux sont installés dans l'ancien hall du cinéma, et le bâtiment de 1913 qui hébergeait les salles de projection est devenu une résidence immobilière.
Capture d'écran © Google Maps |
Localisation : Montbrison (42) - 9, boulevard Lachèze
Capture d'écran © Google Maps |
Le lieu est officiellement baptisé en cinéma Eden en 1923, avec une salle pouvant accueillir 460 spectateurs.
Entre 1931 et 1935, les projections de cinéma muet sont accompagnées de musiciens jouant en direct, avant que le cinéma parlant investisse totalement les lieux en septembre 1935.
En 1948 un agrandissement de la salle permet d'augmenter la capacité à 650 places.
En 1956, le cinéma va connaître une période de fermeture pour permettre l'installation de nouveaux projecteurs, de nouveaux fauteuils, et d'un nouvel écran adapté au Cinémascope.
Le cinéma "Eden" va connaître une période faste, avant une désaffectation du public dans les années 70, conduisant inexorablement à la fermeture définitive en avril 1982.
Racheté par la ville, le bâtiment est cédé en 1996 à un nouveau propriétaire qui y installe une entreprise de couverture et un logement.
Localisation : Bolbec (76) - 66, rue Léon-Gambetta
Il possédait à l'origine une salle unique de 250 places.
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Le cinéma dans les années 60 - Droits Réservés |
En 1982, une seconde salle de 130 places est créée.
En 2001, l'établissement est repris par la société régionale Noé (Nord-Ouest Exploitation).
Une 3ème salle de 36 places destinée à la programmation Art et Essai est créée en avril 2017, en même temps que la rénovation des autres salles, conduisant notamment à l'installation d'un écran de 12 m de largeur dans la grande salle.
Localisation : Les Andelys (27) - Rue Sellenick
Merci à Louis-Benoît.
Il est très difficile de retrouver des informations sur l'ancien cinéma "Vidéostone", qui était situé dans l'étroite rue des Grands-Augustins, dans le quartier Odéon.
Comme son nom l'indique, il ne proposait que des films projetés en vidéo, ayant pour thématique la musique pop-rock.
Il semble avoir ouvert ses portes au cours de l'année 1975.
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La programmation du 24 décembre 1975 dans Pariscope |
Durant toute son existence, le genre de programmation est resté immuable.
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La programmation du 11 mars 1981 dans L'Officiel des Spectacles |
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L'Officiel des Spectacles du 9 janvier 1975 |
Capture d'écran © Google Maps |
Ses origines remontent à la création de la brasserie "La Grande Taverne" en 1908, qui propose quelques projections cinématographiques en complément de spectacles de music-hall, de représentations théâtrales et de compétitions de boxe, d'escrime et de patins à roulettes.
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Photo libre de droit (Domaine public) |
En 1926, l'exploitation cinématographique devient l'activité prépondérante du lieu.
Après une modernisation des lieux en 1952, la "Grande Taverne" devient le "Rex", un cinéma de 1000 places, dont la salle se voulait une copie en plus petit du célèbre Rex parisien.
L'établissement cesse définitivement son activité en 1986, après une ultime carrière de cinéma pornographique.
Transformé en salle de sports, il abrite ensuite des magasins de confection.
Localisation : Belfort (90) - 35, Faubourg de France
Situé au fond d'une cour, le cinéma "Athénée" de Lunel (34) a ouvert ses portes en février 1918.
Il proposait alors des projections de films, des représentations théâtrales ainsi que des spectacles de music-hall.
En avril 1953, à l'occasion d'un changement d'exploitant, de profonds travaux de rénovation sont entrepris : la salle est refaite et se dote d'un nouvel écran adapté au format Cinémascope.
L'établissement peut accueillir 482 spectateurs, et dispose d'une scène de 10 mètres par 6.
A cette même date est construit un hall qui couvre aux 2/3 la surface de la cour, et qui se transforme en été en "cinéma aux étoiles" de 220 places.
En septembre 1986, une deuxième salle de 60 places est créée à côté de la salle existante, et en septembre 1998 une troisième salle de 90 places est construite au-dessus du hall d'entrée.
Il s'appelait alors le "Rex", avec sa salle unique de 183 places.
Endommagé par un incendie en 1981, il reste fermé pendant deux ans.
Repris par un nouveau propriétaire en 1983, celui-ci le rebaptise "Roxy", en hommage au groupe "Roxy Music" !
Pour pérenniser l'activité cinématographique, le propriétaire décide de construire sous la salle de cinéma un bar, à l'emplacement d'une ancienne cave, avec une décoration de bar new-yorkais des années 50.
Bien qu'ouvert toute l'année, ce cinéma classé art et essai fait surtout le plein l'été, grâce aux vacanciers et aux curistes, saison à laquelle deux séances sont proposées chaque jour à 17h et 21h.
Le reste de l'année, les séances se déroulent du mercredi au dimanche.
Localisation : La Bourboule (63) - 44, avenue d'Angleterre
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Droits Réservés |
Situé sur la très animée place des Terreaux, le cinéma "Zoom" a été créé sous le nom de "Terreaux" vers 1913 ou 1914, au rez-de-chaussée de l'ancien Hôtel de Milan.
La salle comportait 341 places.
A l'occasion de sa reconversion en cinéma parlant en 1930, il est rebaptisé "Lextrat", du nom de son propriétaire, avant de reprendre son appellation originelle quelques années plus tard.
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L'entrée du cinéma "Terreaux" photographié le 3 janvier 1966 - © Bibliothèque municipale de Lyon / Fonds Georges Vemard / Licence Creative Commons 2.0 |
En 1972, le cinéma devient le "Zoom", et se voit équipé de projecteurs 35 mm en complément de son équipement en 16 mm.
Une deuxième salle est créée en 1981.
Le cinéma ferme définitivement ses portes le 28 septembre 1988.
Son emplacement est aujourd'hui intégré dans le volume d'un restaurant.
L'entrée de l'ancien cinéma correspond à la double porte grise en bois - Capture d'écran © Google Maps |
Localisation : Lyon 1er (69) - 8, place des Terreaux
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Photo libre de droit (Domaine public) |
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Photo libre de droit (Domaine public) |
Capture d'écran © Google Maps |
Des nouvelles du combat de ce cinéma toujours menacé de fermeture...
L'audience judiciaire devant fixer le montant de l'indemnité d'éviction due par le propriétaire au locataire, suite à la décision de non-renouvellement du bail, prévue en mars puis en juin 2024 est à nouveau reportée après l'été.
Pour rappel, pour avoir une chance de faire fléchir le propriétaire des lieux, il faudrait que le montant de cette indemnité soit suffisamment élevé pour le faire renoncer à son funeste projet !
L'avenir de ce cinéma plus que centenaire demeure donc bien incertain !
CONTINUONS A SOUTENIR LE LUMINOR !
Localisation : Paris 4ème - 20, rue du Temple