lundi 25 septembre 2023

Aiglon (Auxonne - 21)

 

Capture d'écran © Google Maps

En 1935 est construite la salle paroissiale "Familia", qui appartient à l'association du patronage Saint-Vincent-de-Paul, et qui propose des représentations théâtrales et cinématographiques pour 500 spectateurs.

Renommé "L'Aiglon" au cours de la seconde guerre mondiale, il devient un cinéma à part entière, avec sa salle comportant toujours 500 fauteuils, ainsi qu'une scène de 8 mètres par 5.

Au cours des années 60, l'établissement est agrandi par l'annexion d'un appentis, et la scène est maintenant de 12 mètres par 5.

Le cinéma cesse définitivement son activité le 31 octobre 1977.

En 1984, l'ancien cinéma est converti en salles de réunion et d'entrainements sportifs, puis en salle des fêtes au rez-de-chaussée et salle de sport à l'étage.

De nos jours, toute activité semble avoir disparu des lieux.

Localisation : Auxonne (21) - 4, rue du Colonel-Redoutey

 

mercredi 13 septembre 2023

[Souscription] Multiciné - Boris Gourevitch, l'homme des complexes

Après "Rytmann, l'aventure d'un exploitant de cinémas à Montparnasse" et "Le Saint-André-des-Arts, désirs de cinéma depuis 1971", voici le troisième opus du tandem Axel Huyghe (textes) et Arnaud Chapuy (photos).

La souscription se fait ici, pendant encore 14 jours : 

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/prevente-du-livre-multicine-boris-gourevitch-l-homme-des-complexes


En mai 1939, Boris Gourevitch, un entrepreneur juif originaire d’Odessa, ouvre son premier cinéma dans le quartier de la gare Saint-Lazare à Paris, le Cinévog. Spolié et dénoncé pendant l’Occupation, il parvient après la fin de la guerre et depuis son exil aux États-Unis à récupérer son cinéma.

De retour en France, Boris Gourevitch lance dans le Quartier latin des “mini-salles” de cinéma, installées principalement dans des caves de vieux immeubles. Avec l’Élysées-Lincoln, son nouveau cinéma de trois salles inaugurées en octobre 1969 avec More de Barbet Schroeder, Boris Gourevitch installe un concept qui va transformer durablement le paysage de l’exploitation : le complexe, ancêtre des multiplexes d’aujourd’hui.
Défenseur du cinéma d’auteur en facilitant la sortie de films difficiles, Boris Gourevitch finance et distribue les oeuvres de cinéastes qu’il apprécie : Rainer Werner Fassbinder, Andrzej Wajda, Dino Risi, Luigi Comencini ou encore Mario Monicelli. Avec la libération sexuelle à la fin des années 1960, il spécialise deux de ses cinémas en salles pornographiques.

Aujourd’hui, la quatrième génération de la famille Gourevitch perpétue chez Multiciné l’indépendance de leurs cinémas Art et Essai et la défense des auteurs du monde.
À travers des archives exceptionnelles ainsi qu’un portfolio réalisé dans trois cinémas emblématiques - 5 Caumartin, Élysées-Lincoln et 7 Parnassiens - les auteurs nous offrent le récit multiple d’un homme visionnaire et passionné.

Frédéric Mitterrand a écrit la préface du livre: l'ancien Ministre de la Culture, qui a été exploitant de cinémas à Paris dans les 1970 avec son circuit Olympic (L'Entrepôt, le Balzac, etc.) , a bien connu Boris Gourevitch et l'exploitation parisienne Art et Essai.

dimanche 10 septembre 2023

[Démolition] Forum Centre Nîmes (Nîmes - 30)

Ce complexe de 4 salles, situé en centre-ville, qui avait fait l'objet d'un article sur Ciné-Façades en 2016 a fermé ses portes le 10 mars 2019.

Exploité par le groupe Kinépolis, ce dernier a préféré se recentrer sur l'activité de son multiplexe situé en périphérie de la ville, au grand dam des cinéphiles locaux qui ont vu disparaitre l'un des derniers établissements de centre ville...

Cet été, les pelleteuses sont entrées en action pour procéder à la démolition de l'ancien cinéma, qui doit laisser la place à un programme immobilier qui conservera le nom alibi de "Forum".

Voici quelques photos de ce sinistre ouvrage...




Visiblement ces travaux ne font pas l'unanimité !



Localisation : Nîmes (30) - 3, rue Poise


Merci à Bernard Bastide.